Faisant partie des jeux de société, le Yams permet de profiter d’un moment de détente entre amis ou en famille. Il contribue à reconnaître facilement une suite de cartes ou une série et est particulièrement recommandé pour les enfants âgés d’au moins 5 ans. Quelques différences en matière de graphie et d’orthographe sont toutefois constatées à travers le monde.

Obtenir un maximum de points pour gagner la partie

Étant à la fois un jeu de hasard et de raisonnement, le Yams se pratique à deux joueurs et plus avec 5 dés. Le but des joueurs est de réaliser des combinaisons à l’aide de ces derniers pour obtenir un maximum de points. Ce jeu de société convient aux enfants dès l’âge de 5 ans.

Avant même de commencer une partie, les participants doivent se mettre d’accord sur les règles à suivre, étant donné que celles-ci changent en fonction des variantes et des personnes qui pratiquent cette distraction. Tout comme un partenaire jeu de belote, celui d’un Yams doit respecter les règles prédéfinies.

Chacun des joueurs doit réaliser une figure en se servant des dés. Sur une grille de jeu ou feuille de score, il doit remplir sa colonne à chaque fois qu’il intervient. Pour chaque tour, il peut lancer trois fois les dés en choisissant de relancer l’intégralité ou ceux de son choix. Quelques figures permettent d’obtenir plus de points que d’autres lorsqu’elles sont réussies. Le gagnant est celui qui enregistre un nombre maximum de points.

Les figures à réaliser

Pour marquer un maximum de points, le joueur doit réaliser l’ensemble des figures demandées afin de remplir sa colonne de la feuille de jeu. Il existe différentes figures à effectuer, dont le carré, la grande suite, le brelan, le yams, le full, la chance et la petite suite.

Le carré s’obtient avec une valeur identique pour les quatre dés. Les points obtenus sont la somme de ces derniers. Il en est de même pour le brelan où les points équivalent cette fois à la valeur des 3 dés de valeur similaire obtenus. Pour réaliser la grande suite et marquer 40 points, le participant doit parvenir à afficher sur les 5 dés des nombres qui se suivent. Avec la petite suite, le nombre de points marqués est de 30 et les nombres qui se suivent doivent être enregistrés sur 4 dés.

Le yams lui permet de marquer 50 points s’il arrive à afficher 5 dés de même valeur. Avec le full qui équivaut à 25 points, il doit faire apparaître deux dés de même valeur et trois dés de même valeur. Le joueur obtient le total de la valeur des dés et doit ainsi faire en sorte d’obtenir le plus grand nombre de points pour faire la figure de la chance.

Ces différentes figures doivent être réalisées lors d’une partie majeure. Avant cette dernière, une partie mineure a lieu et c’est la somme des points obtenus au cours de ces deux parties qui détermine le gagnant.

Origine du Yams

Né en 1954 au Canada, le Yams est également appelé Yahtzee. C’est un couple qui est à l’origine de ce jeu. En effet, sur leur yacht, les deux amoureux faisaient connaître le « Yatcht Game » à leurs invités, un jeu de dés qu’ils ont inventé. Rencontrant un véritable succès avec ce divertissement, les deux personnes ont alors demandé à Edwin S. Lowe, un fabricant de jeux, de produire des échantillons à distribuer à leurs amis. Ce jeu réveille l’intérêt du fabricant qui achète les droits d’auteur et remet 1000 jeux aux créateurs. Deux ans plus tard, « Yatch Game » devient officiellement « Yahtzee ».

Les droits de ce jeu reviennent à Milton Bradley, de la compagnie Hasbro, en 1973, lorsque celui-ci achète la Edwin S. Lowe Company. Cette distraction devient alors un succès dans le monde et continue de nos jours à être appréciée par les petits et les grands.

Des orthographes différentes selon le pays

Quelques théoriciens avancent que le Yams aurait vu le jour bien avant la virée en yacht. Il serait né en Inde, mais non pas au Canada, comme le raconte l’histoire. Pour appuyer leur hypothèse, ils soulignent que la consonance « Yathzee » n’est pas anglophone.

De nos jours, pour désigner ce même jeu, il existe différentes manières de l’écrire dans divers pays du monde entier. Dans les pays anglophones, le terme « Yahtzee » est couramment employé pour parler de ce divertissement. Dans le nord de l’Europe, notamment en Suède, au Danemark, en Norvège, en Lituanie et en Finlande, ce mot s’écrit « Yatzy ». Au niveau du décompte des points, une légère différence est également enregistrée dans ces mêmes pays.

En Sicile, ce même jeu de société est nommé Yazzi. En Grande-Bretagne, par contre, son orthographe devient « Yatzi », ce qui désigne quelque chose de fou ou de beau dans l’argot urbain britannique. Dans les pays francophones, le terme « Yams » est couramment utilisé pour dénommer cette distraction. « Yams » est également employé en Roumanie, tandis que d’autres formes anciennes, telles que « Yamsi », sont d’origine anglo-saxonne.

Certains dénotent tout de même une différence entre Yams et Yahtzee. En effet, le Yams est parfois considéré comme une variante du Yahtzee. Dans ce cas, le point commun entre ces deux jeux est la réalisation de différentes combinaisons avec les cinq dés pour marquer le score le plus élevé. La dissimilitude se remarque au niveau du comptage des points, notamment sur la figure du yams où le nombre de points obtenus avec les 5 dés pour le Yahtzee est de 50 contre 80 pour le Yams.

Par ailleurs, l’éditeur britannique Allison Mucha a lancé en 2010 un logiciel appelé « Yahtzo ». Ce dernier permet de jouer à ce jeu de manière virtuelle. Les combinaisons et les jets peuvent être multipliés, tandis que les parties peuvent être sauvegardées pour être reprises plus tard. Il faut savoir que c’est à la suite d’un projet scolaire pour un cours de programmation que ce logiciel a vu le jour.

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